QUI PAIE SES DETTES S'APPAUVRIT ?

L'ÉDITO DU JEUDI

LA QUESTION MÉRITE D'ÊTRE POSÉE

C’est l’exemple d’une famille modeste qui, au début de ce siècle, vivait avec un revenu mensuel qui expliquait des fins de mois déjà difficiles. 
Par nécessité de déplacement, cette famille acquérait une voiture. A crédit, bien sûr. Et puis une nouvelle télé. Toujours à crédit. 
Pour une raison quelconque, chômage, maladie ou autres, son revenu mensuel venait à diminuer. Les crédits n’étaient plus remboursés. Mais il fallait continuer à vivre. Alors on empruntait un peu d’argent à la famille. On faisait des chèques sans provision à ce supermarché qui proposait de n’encaisser ces chèques que plus tard, comme dans sa publicité. Mais on ne remboursait toujours pas les dettes dont le solde grandissait. 

Que se passa-t-il alors? C’est simple, la famille se retrouva en état de surendettement. Ses dettes furent pour partie effacées. Les créanciers étaient bien obligés de s’en accommoder, d’ailleurs on ne leur avait pas laissé le choix.


L’exemple de cette famille, c’est un peu ce qui arrive à la France. En cette fin d’année 2025, on ne voit pas comment ce pays exsangue, financièrement parlant, va bien pouvoir rembourser une dette supérieure à deux fois son budget annuel déjà en déséquilibre grave. 
Et si le pays cessait de les rembourser, ces dettes, qui pourrait bien l’y obliger? Et comment? On est la France, que diable, on a la bombe atomique (rires).


Mieux vaut en rire.
Quoi que…