AVIS DE DÉCHETS

A chacun de balayer devant sa porte

C’est l’hebdomadaire La Semaine dans le Boulonnais qui a lancé, si l’on peut dire, l’un des sujets qui va sans doute alimenter les débats de la campagne électorale pour les municipales qui s’annoncent. Qu’on en juge par ce titre sans concession:

Il est vrai que la propreté de la ville et les déchets divers sont des sujets de mécontentement récurrents au sein de la population boulonnaise. Et ce n’est pas nouveau.  

Au fil des années les autorités municipales (ou intercommunales) ont pris ce problème au sérieux. Alors rappelons nous…

Jusque dans les années soixante il n’était pas rare de constater que c’était à partir de vieilles lessiveuses recyclées déposées sur le trottoir par les riverains que les éboueurs collectaient les ordures ménagères de maison en maison. A cette époque, il n’y avait pas non plus d’usine d’incinération et les déchets divers s’en allaient se consumer lentement, en dégageant force fumées, dans une vaste décharge située aux confins de Saint-Martin et de Boulogne.


Entretemps on a connu les poubelles plus standardisées ou encore les sacs en plastique noir abandonnés sur les trottoirs au grand plaisir des animaux, volants ou à quatre pattes. C’est plus récemment encore qu’on a vu apparaître dans les quartiers ces peu esthétiques conteneurs censés être vidés avant qu’ils ne débordent. Tandis que les ordures ainsi collectées passaient désormais par des incinérateurs. 
Et puis sont arrivées aussi les déchèteries publiques ouvertes gratuitement à tous les particuliers.
 En résumé, il est difficile de reprocher aux autorités locales qui se sont succédé ces dernières décennies d’avoir négligé ce problème. Et pourtant…


Et pourtant rien ne semble satisfaisant. Ne faudrait-il pas alors se poser la bonne question: est-ce que les citoyens que nous sommes ne seraient pas un peu responsables de cette situation?


Nous avons récemment publié un article (toujours en ligne) qui rapportait les paroles de Didier, cet homme qui consacre ses loisirs à collecter les déchets que les gens abandonnent n’importe où. 


Oui, il y a des Boulonnais “crapis” comme les qualifie Didier, on en rencontre des exemples tous les jours pour peu qu’on traverse la ville à pied, aucun secteur n’étant épargné même si d’aucuns sont plus frappés que d’autres.

Que peut bien penser un touriste qui s'apprête à découvrir le centre ville de Boulogne sur Mer en tombant sur ce triste spectacle?

À suivre…
 

 

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