Humour à marée basse

Bien mieux que les gendarmes de Saint-Tropez

C’est marée basse, très basse. La plage est quasiment déserte. En cet automne c’est le temps des grandes marées. Entre Equihen-Plage et Hardelot plusieurs centaines de mètres séparent le pied des dunes des premiers flots. Autant dire qu’il n’y a quasiment aucun risque de voir une quarantaine de migrants traverser cette zone déserte pour rejoindre un hypothétique canot pneumatique. 

Seuls de très rares marcheurs tentent d’éviter les ornières tracées dans le sable, à l’évidence par un engin quatre-quatre si l’on s’en tient aux traces de pneus.

D’ailleurs, au loin, du côté d’Hardelot, on devine un de ces petits engins à quatre roues motrices qui revient vers Equihen. Il va faire demi-tour avant d’arriver à la hauteur des marcheurs et s’arrête un peu plus loin pour changer de pilote. Le temps pour les marcheurs de découvrir que les deux hommes sont jeunes. Et de se dire qu’ils ont bien de la chance de pouvoir jouer avec un quatre-quatre sur cette plage presque déserte. Ce n'est pas donné ce genre d'engin.

Quelques minutes plus tard, après un nouveau circuit qui l’a conduit jusqu’à l’entrée d’Hardelot, le véhicule vient s’arrêter à proximité de ce fameux gros blockhaus qui a quitté sa dune pour désormais se planter sur la plage.
 En s’approchant les marcheurs découvrent que le petit quatre-quatre appartient à la gendarmerie et que les jeunes pilotes sont vêtus en treillis kakis.    

Depuis combien de temps font-ils ainsi des allers-retours inutiles sur la plage? Sûrement depuis plusieurs heures si l’on en juge par le nombre de traces laissées dans le sable. Dans quel but? Pas pour intercepter des migrants en tout cas.  
Comme il paraît que sont les Anglais qui paient ce genre de vacances en France, on va en rire. Britisch humor!

P.S. Avant de mettre cet article en ligne on a entendu le nouveau ministre de l’intérieur dire qu’il allait déployer gendarmes et policiers pour monter la garde devant les musées. Cela faisait suite au vol rocambolesque des bijoux de la famille (française) au musée du Louvre.

Il parait, par ailleurs, que les effectifs seraient insuffisants, ce qui expliquerait (?) le sentiment dupontmoretique d’insécurité ressenti par les Français.

A l’évidence, il y aurait de la réserve disponible.

Ce n’est pas chez Opal’inn qu’on dira le contraire.

 

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